Bonjour à toutes et tous,
Puisqu’il neige aujourd’hui, je reste un peu devant mon ordinateur pour la gestion administrative et j’en profite (in extremis) pour vous souhaiter biens des projets et des réussites pour 2018.
En ce qui me concerne, l’été et automne se sont très bien passés. Il faisait beau, les poulets étaient en pleine forme, comme vous avez pu le constater sur la taille des cuisses et des filets notamment.
L’été a été chaud et sec mais comme les poulets ont du grain et de l’eau à volonté et que les parcours sont ombragés ils n’avaient qu’à picorer et boire puis faire la sieste sous les arbres. Pas de stress pour eux ! L’automne moins chaud était encore plus adapté aux volailles.
L’hiver ensuite sans quasiment de gel jusqu’à présent ne les a pas trop stressé non plus. La pluie et l’humidité (qui étaient bien nécessaires) ont masqué le soleil qui commence à nous manquer et rendu certains endroits des parcours bien boueux (ce qui dérange plus la fermière que les poulets d’ailleurs).
En ce qui concerne les brebis, comme mon élevage est très extensif je n’ai pas eu, malgré la sècheresse, à complémenter le pâturage par du foin. Mon stock de foin pour l’hiver est complet, ce qui est très rassurant….on ne sait jamais quand l’herbe va repousser au printemps.
Et comme j’ai une retenue d’eau et une bonne source, bien que le ruisseau et les puits aient été à secs entre juin et oct, j’ai pu installer des points d’eau provisoires pour les brebis. Tout s’est donc bien passé pour tout le monde.
Maintenant, un premier lot de brebis, bien abrité dans la bergerie, s’apprête à agneler. Le premier agneau est né hier.
Les autres brebis qui agnelleront en mai, restent au pré avec du foin et des minéraux à volonté.
J’espère que 2018 sera clémente pour nos plantes et nos animaux pour que je puisse encore « m’éclater » dans mon travail et vous fournir de bons produits.
Le manque de froid hivernal risque d’avoir des conséquences négatives sur eux car ravageurs et microbes ont la belle vie…. On verra bien …..Comme disent les paysans : « c’est à la fin du marché qu’on compte les bouses ! ».
Fermièrement Vôtre,
Laurence