MIAM… du topinambour !
Appelé par les anglo-saxons « artichaut de Jérusalem », ce tubercule présente une saveur issue d’un croisement entre l’artichaut et la pomme de terre. Il a la réputation d’être difficile à digérer et le cuire avec quelques pommes de terre le rendra moins agressif pour les intestins.
Précieux pour les diabétiques dont il n’influence pas la glycémie, il est richement pourvu d’inuline et de mucilages. C’est donc un légume de choix pour nourrir le microbiote intestinal et ainsi préserver le système immunitaire. Il est également riche en vitamine A et C.
Après l’avoir brossé sous l’eau claire et pelé finement, on le fait cuire 10mn à la vapeur douce (moins de 90° = préservation de la vitamine C) ou 30mn à l’eau salée. Ensuite il peut être dégusté froid, en tranches, en salade avec du persil et des oignons, une bonne huile de colza (première pression à froid) et un trait de vinaigre de cidre ou aromatisé à l’échalote.
Chaud, en purée mélangé à une ou deux pommes de terre et une belle noix de beurre, il accompagne idéalement viandes et poissons.
En Provence, on les coupe en fines lamelles pour les faire cuire au four ensemble dans l’huile d’olive et de l’ail.
BON APPÉTIT !….
Agnès Cossez – Naturopathe (en cours de formation) conseils en nutrition et en hygiène de vie https://agnesfactory.com/category/blog/